La toxine botulique est un produit utilisé depuis plus de 30 ans en médecine, les premières applications médicales datent de 1975, par des ophtalmologues qui l’utilisaient pour corriger des strabismes. Les molécules plus récentes permettent de diminuer la fragilité de la toxine, sa diffusion au niveau des tissus, et d’augmenter la durée de son efficacité.
La plus connue, de par sa médiatisation et son ancienneté, est probablement le Botox®. Cette molécule dispose en médecine esthétique d’une autorisation de mise en marché (AMM) depuis plusieurs années. Elle est utilisée pour atténuer sensiblement voir effacer les rides inter-sourcilières (rides du lion), de la patte d’oie et celles du front.
Cette injection consiste à inoculer le produit à l’aide d’une aiguille fine, et donc quasiment sans douleur, directement dans le muscle. Son efficacité apparaît au bout de quelques jours. Ce produit agit en réduisant la contraction des muscles où il est injecté, atténuant, voire effaçant les rides dynamiques qui marquent le visage sur le long terme. Cette technique permet de ralentir le vieillissement cutané du patient jeune, sans pour autant figer les expressions de son visage.
Un des avantages de la toxine botulique est la réversibilité de ses effets, notamment en cas de sur correction. Cette réversibilité explique aussi qu’il convienne de pratiquer cette injection une à deux fois par an. La toxine peut être utilisée seule ou en association avec d’autres techniques telles que les injections d’acide hyaluronique ou la chirurgie classique du visage.